A l'occasion des négociations entre l'OM et Caen concernant l'éventuelle vente de N'Golo Kanté à Marseille, Vincent Labrune, via le compte Twitter du club phocéen, s'en était pris à Xavier Gravelaine. Alors que les deux clubs se croiseront ce samedi en Ligue 1, le dirigeant caennais revient sur cette histoire.
Début juillet, Xavier Gravelaine avait indiqué que les négociations entre l’OM et Caen sur Kanté étaient terminées, l’offre de Marseille n’étant pas à la hauteur de celle émise par Leicester. Ce qui s’est confirmé quelques semaines plus tard, le milieu de terrain ayant rejoint le club de Claudio Ranieri. Mais après les propos du DG de Caen, Vincent Labrune, utilisant le compte Twitter de l’Olympique de Marseille, avait pris à partie Gravelaine, lançant un célèbre : « Je suis heureux d’apprendre de la bouche du Monchi du Calvados que l’OM et Kanté, c’est fini ». Depuis les faits ont donné raison à Xavier Gravelaine, et ce samedi, dans La Provence, le dirigeant caennais affirme ne pas du tout en vouloir à Vincent Labrune.
« Au départ, je ne savais même pas qui était Monchi. Mais je ne l’ai pas pris comme un petit tacle, plutôt comme un compliment. Ça prouve que j’ai bien fait mon travail et que l’OM m’apprécie s’il me compare à lui. Au final, j’ai réussi mes objectifs et j’ai appris qui était Monchi (rire) Quand vous avez un très bon joueur, il faut défendre les intérêts de votre club. Le dossier devenait embêtant car on annonçait des choses fausses. Or, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent (…) Ce qui me chagrine le plus dans cette histoire, c’est que ça souligne l’incapacité des clubs français à garder les joueurs. J’avais deux offres anglaises sur la table et il y avait trop d’écart avec celle de l’OM. Si Vincent Labrune était mon patron, il m’aurait dit la même chose », fait remarquer Xavier Gravelaine à quelques heures de croiser le président de l’OM.