Revenu à Marseille pour reprendre l’entraînement après sa journée passée en Angleterre, André-Pierre Gignac se sait très attendu. Mais l’attaquant de l’OM ne veut pas que cet épisode le plombe, même s’il admet que tout cela n’a pas été très sympa à vivre pour lui, et qu’à cette occasion il a découvert la face cachée de certains dirigeants.
« Parler avec Didier Deschamps ? Je l’ai déjà fait. Il sait ce que je pense, on a parlé entre adultes. Sans rancœur, sans animosité. Ce n’est pas quelque chose d’énorme non plus. Même si ce qui s’est passé n’est pas terrible, explique, dans l’Equipe, André-Pierre Gignac, qui veut tourner rapidement la page et prouver qu’il mérite d’être resté. J’ai montré ma détermination lors de mes entrées mais en un quart d’heure, je ne suis pas Superman. Je devais revenir après la trêve internationale. Je fais du travail en plus, je bosse pour être prêt. Je ne suis pas inquiet, ils n’ont pas pu prendre un attaquant mais je suis heureux d’être à Marseille, je sais ce que je vaux. On n’a pas vu Gignac à 100%, même quand j’ai mis 5 buts en 5 matches. C’est une question de temps, je vais remettre les pendules à l’heure. Je n’attends pas de cadeaux, je préfère aller chercher ma place tout seul, du fond de mes tripes. La gagner (...) Bon, deux jours avant la fin du mercato, ce n’est pas vraiment clean ce qui s’est passé. Mais ça ne m’affecte pas plus que ça. Je ne suis pas le boulet de l’OM comme j’ai pu le lire. Je ne deviendrai d’ailleurs pas un boulet et j’ai envie de démontrer que je peux être l’attaquant recherché. Tout ça ne change rien : j’ai toujours la même envie de réussir dans le club de mon cœur. Cet aparté de deux jours est oublié même si j’ai vu aussi quelques masques tomber. »