André-Pierre Gignac est resté muet pour son premier match à Marseille sous le maillot de l'OM. Mais cela n'inquiète pas l'attaquant phocéen qui ne pense pas avoir été perturbé par ce moment tant attendu.
S'il n’a marqué aucun but avec l’OM pour son premier match au Vélodrome, dimanche soir contre Monaco, André-Pierre Gignac a laissé entrevoir quelques-unes de ses qualités d’attaquant. Mais l’ancien buteur du TFC en attendait visiblement plus de cette sortie inaugurale.
« Ma première mi-temps a été assez mitigée. J’aurais pu faire de meilleurs choix. Ensuite, en seconde période, je me suis senti un peu plus dans le rythme. J’ai aussi joué un peu plus simple. J’ai l’impression d’avoir réalisé une bonne deuxième mi-temps. Mais le principal, ça reste le collectif, explique André-Pierre Gignac, avant de reconnaître que son entrée au Vélodrome avait été un moment très émouvant. J’avais les frissons, tout simplement. Ça correspondait exactement à l’idée que je m’en faisais. J’ai ressenti une grande fierté, de l’émotion et l’envie de croquer ou plutôt de manger la pelouse.»
Mais le buteur de l’Olympique de Marseille a nié avoir un peu trop pensé à cette rencontre, au point de changer sa manière de jouer. « Non, je n’ai pas fait le match trop tôt dans la semaine. Il y a quelques situations de frappes où je peux mieux jouer que ça. C’est vrai. Je dois plus lever la tête. Mais c’est le propre des attaquants. Il y a une part d’égoïsme », rappelle André-Pierre Gignac à ceux qui l’ont trouvé un peu trop individualiste.