Au moment où l’OM était au plus bas, Didier Deschamps avait pu voir que sa tête était déjà au bout d’une pique dans les tribunes de Vélodrome, qui réclamait le retour d’Eric Gerets, très apprécié pour sa chaleur communicative avec le public, ce qui est loin d’être une priorité pour l’actuel entraineur de l’OM. Désormais sélectionneur en chef du Maroc, le Belge s’est confié dans la presse de son pays sur ce soutien à distance des supporters, et même s’il reconnait être touché et toujours proche du peuple marseillais, il rappelle qu’il a actuellement d’autres obligations.
« J’aurais préféré qu’il n’y ait pas de pancarte. Comme tout le monde sait, je suis très attaché à l’OM. Je sais que les gens ne m’ont pas oublié, mais on n’a pas besoin de pancarte pour le savoir. Ils sont dans mon cœur et moi dans le leur et ça ne changera pas. Je ne sais pas si ça va changer un jour ou pas. Cela dit, j’ai l’intention de finir mon contrat avec l’équipe nationale si tout va bien. Maintenant s’il y a un grand accident à la CAN et qu’on se pose des questions par rapport à mon fonctionnement, là je vais réfléchir. Aujourd’hui, je n’ai pas envie de penser à quelque chose qui ne va pas probablement se produire », a expliqué, dans son langage si particulier, l’ancien Diable Rouge qui doit savoir que nom sera bien souvent évoqué dès qu’un coach sera critiqué à l’OM.