Dans la bataille qui oppose l’OM à la mairie de Marseille concernant le loyer du Vélodrome, chaque camp se rejette la faute. Le club phocéen accuse la ville de lui imposer un tarif ahurissant qu’il ne peut pas se permettre de payer (380 952 euros par match), tandis que la mairie assure que les dirigeants marseillais étaient pertinemment au courant du montant du loyer avant la fin des travaux de rénovation. Difficile de savoir qui dit vrai. Quoi qu’il en soit, les plus grands perdants dans cette histoire sont certainement les supporters qui, en payant leur abonnement, n’avaient pas prévu le coût et le temps d’un déplacement à Montpellier. Une situation d’autant plus déplorable que les fans marseillais attendent sans doute le début de cette saison avec impatience depuis l’arrivée de Marcelo Bielsa. Mais plus que les supporters de l’OM, c’est toute une ville de football que ce bras de fer est en train d’affecter, comme le regrette Pierre Ménès, qui accuse ouvertement le maire de Marseille.
« Cette histoire de Vélodrome est grotesque. L’OM est trop important pour sa ville. C’est triste que Gaudin ne s’en rende toujours pas compte », a lâché le journaliste sur Twitter, prenant parti pour le club qui a décidé de disputer son premier match « à domicile » contre Montpellier à la Mosson.
Cette histoire de Vélodrome est grotesque. L'OM est trop important pour sa ville. C'est triste que Gaudin ne s'en rende tjs pas compte
— Pierre Ménès (@PierreMenes) 26 Juillet 2014