Pape Diouf estime que son équipe peut faire un résultat à Liverpool, mais il n'est pas gagné par l'euphorie.
Le président de l’Olympique de Marseille ne veut pas tirer des plans sur la comète avant le match de Ligue des Champions, mercredi soir à Liverpool. Mais Pape Diouf n’a pas publié que sa formation a joué deux fois à Anfield Road et n’a jamais été battue (1-1 en 2004 et évidemment 0-1 la saison passée avec un but de Mathieu Valbuena).
« Nous avons un challenge motivant, celui de rester invaincus à Liverpool. Nous avons encore une chance de nous qualifier pour les 8es de finale, nous allons la jouer. L’année dernière, personne ne donnait cher de notre peau et nous avons gagné là-bas. Notre sort ne dépend pas que de nous, mais spéculer sur une qualification, c’est un peu jouer au Loto. Et je n’y joue pas. Mais il reste la qualification en Coupe de l’UEFA, ce qui n’est pas rien, que nous jouerions à fond, à la différence d’autres. Ma préoccupation pour Liverpool, ce n’est pas de savoir si les troupes seront, à l’heure, concentrées. Ce qui me turlupine, me chagrine le plus, c’est le calendrier. On a joué dimanche soir, Liverpool samedi après-midi… », constate Pape Diouf dans les colonnes de L’Equipe. Une remarque commune avec Jean-Michel Aulas qui la semaine passée avait lui aussi regretté les cadences imposées aux équipes françaises engagées en Ligue des Champions.