Même si Marseille a enfin redressé la tête en championnat, la position du club phocéen n’est pas très enviable. L’OM n’a remporté n’a remporté que quatre matchs face au 13e (Evian), au 17e (Nice), au 19e (Dijon) et au 20e (Ajaccio) et devra rapidement répondre présent face aux deux premiers du classement en une semaine pour éviter de rechuter. Ancien président du club, Pape Diouf a toutefois expliqué qu’il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il dise du mal du club ou de sa politique sportive menée par la nouvelle direction. Le dirigeant sénégalais pèse ses mots, et se montre même plutôt confiant pour la suite.
« Je suis redevenu supporter de base, j’ai pris un abonnement et, comme n’importe quel autre supporter, j’ai le sourire quand l’OM gagne et je suis mécontent quand l’OM perd. En tant qu’ancien président, je m’interdis de juger l’action de mes successeurs. Quand j’étais aux affaires, je prenais parfois des décisions qui n’étaient pas toujours comprises, sur des critères qui n’étaient pas connus des gens et les critiques qui en émanaient étaient parfois injustes. Je les considérais comme des interprétations fallacieuses. Mais j’assumais. Aujourd’hui, je ne sais pas sur quoi les décisions sont prises. Ce que j’ai subi, je ne vais pas le faire subir à mes successeurs. En tant que supporter, je fais un bilan en fin de saison. Dans cette position, quand il s’est agi de condamner l’OM très tôt, je l’ai dit à la télé, j’ai été, avant les trois victoires successives, de ceux qui disaient que l’OM pouvait finir proche du podium. Et je continue à le penser », a expliqué sur Afrik-Foot l’ancien président de l’OM pour un salon sur le football tenu à Marrakech cette semaine.