Le président marseillais a fait table rase de sa brouille avec RLD et évoque les dossiers chauds de l’OM : le mercato, Gerets et même le cas Villeneuve.
Interrogé par I-Télévision, Pape Diouf a dans un premier temps souhaité faire le bilan d’un marché hivernal qu’il juge quasiment terminé. Il n’y aura certes plus d’arrivées, mais le départ de Modeste M’Bami pourrait être le dernier mouvement à enregistrer d’ici à la fin du mois. « Brandao et Wiltord sont des joueurs qui vont beaucoup nous apporter. Nous avions aussi approché Fred, pour qui j'avais contacté Jean-Michel Aulas. Côté départs, Modeste M'Bami peut partir si nous trouvons une solution que nous satisfasse lui et le club. En tout cas, il n’y a pas trop d’attaquants, et il y a assez de défenseurs », a assuré le président de l’OM, anticipant ainsi le futur casse-tête d’Erik Gerets pour former son escouade offensive. Diouf a d’ailleurs eu, comme souvent, un bon mot sur la grande sympathie qu’il éprouve pour l’entraîneur belge.
« Ce que je peux vous dire, c'est qu'il est très attaché à l'OM et que nous sommes très attachés à lui. Il est en fin de contrat, tout reste possible mais il peut rester. Gerets est certes habitué à des cycles de deux ans, mais dans toute règle, il y a des exceptions. Maintenant, gouverner c'est prévoir et je me dois d'anticiper tout éventuel départ », a tout de même expliqué le président marseillais, qui devra, comme l’a très peu finement rappelé Robert Louis-Dreyfus, assumer en cas d’échec. « Pour moi, cette affaire est terminée. Je ne veux plus en entendre parler », a expliqué Diouf, à qui l’idée de diriger le PSG en remplacement de Charles Villeneuve n’a de toute façon pas traversé l’esprit. « Charles Villeneuve est un homme de qualité qui a apporté beaucoup au PSG en quelques semaines. Son départ m'attristerait. Présider ailleurs? Quand on a été président de l'OM, il est impossible de l'être ailleurs en France », a rappelé, comme si besoin était, le dirigeant sénégalais de Marseille.