Comme cela avait été évoqué dès dimanche soir, on se dirige vers une solution dans la bataille sur le loyer du Vélodrome, puisque le maire de la cité phocéenne a reconnu qu’un accord pourrait être trouvé avec l’Olympique de Marseille cette semaine. Dans la Provence, Jean-Claude Gaudin en dit un peu plus, précisant notamment que le prix du loyer ne pouvait pas être revu à la baisse, mais que des solutions raisonnables étaient en passe d’être trouvées. Et de son côté, le président de l’OM avoue lui aussi qu’il souhaite une solution permettant au club de jouer au Vélodrome toute la saison.
« Vous comprendrez que les termes exacts de cet accord ne sont pas encore totalement finalisés. Je ne souhaite pas les évoquer, d'autant que nombreux sont ceux qui s'appliquent à verser de l'huile sur le feu pour attiser le mécontentement du public. Prétendre que la Ville veut mettre un terme aux ventes de billets aux supporters à un prix préférentiel est un mensonge malveillant. Cela n'a été l'objet d'aucune discussion ! Sachez simplement que l'économie générale de notre accord reposera sur une partie fixe et une part variable. Je suis sûr que les dirigeants de l'OM souhaitent, comme moi, parvenir à un accord satisfaisant, et pour la Ville, et pour le club. Tant pis pour ceux qui préféreraient un affrontement. Je ne peux pas vous en dire plus, parce que les discussions sont serrées », confie le maire de Marseille, qui rappelle à ses ennemis politiques qu’il a été réélu confortablement et qu’il est inutile de vouloir profiter de cette histoire pour tenter de refaire le match.
A priori, c’est cette semaine que Jean-Claude Gaudin va rencontrer Margarita Louis-Dreyfus afin de régler définitivement cette histoire un peu rocambolesque quand même. « On me dit qu'elle pourrait être cette semaine à Marseille. Je n'ai eu que de bons rapports avec Vincent Labrune et elle. Rappelez-vous que c'est moi qui ai choisi et souhaité que Robert Louis-Dreyfus vienne à Marseille et prenne l'OM. Je ne veux pas que par médias interposés, et par méchanceté, on veuille nous opposer uniquement pour créer une polémique stérile (…) Mes relations avec les dirigeants n’ont jamais été tendues, étant donné que j'ai très peu discuté avec Vincent Labrune à ce sujet : je ne lui ai parlé qu'une fois. Et je n'ai jamais parlé avec le fameux directeur général ! C'est Roland Blum, en tant qu'adjoint aux finances qui a mené ces négociations, et les continue d'ailleurs. Pour ma part, je suis prêt à voir Margarita Louis-Dreyfus et Vincent Labrune sans problème », précise le maire de Marseille.
S’il n’a pas souhaité s’exprimer longuement dans le quotidien régional, Vincent Labrune a quand même répondu sur cette solution qui semble vouloir se dessiner : « J’espère, comme le maire, que la raison l'emportera. »