Didier Deschamps n’avait jamais réellement soldé ses comptes avec l’Olympique de Marseille, mais invité lundi soir de BeInSport l’ancien entraîneur du club phocéen, désormais sélectionneur national a totalement vidé son sac. Et le moins que l’on puisse dire est que DD en a encore gros sur la patate et n’est pas à la veille de pardonner à Vincent Labrune et José Anigo les événements intervenus la saison passée
« Des intérêts différents, ça peut arriver. Mais des choses ont été dites, elles sont assez graves pour moi. Cela ne m’était jamais arrivé en vingt-cinq ans dans le milieu pro. Il y avait des dirigeants, un pouvoir au-dessus. Ces gens-là prennent les décisions ou ne les prennent pas. En l’occurrence, ils n’en ont pas pris. Donc, moi, j’ai pris la décision à leur place (...) Ma nomination au poste d’entraîneur général c’était du foutage de gueule ! Ma fonction a toujours été la même. On m’a mis entraîneur général J’étais entraîneur de l’équipe de Marseille. Avec ni plus, ni moins de pouvoirs que la première année. C’était juste pour donner un signal… Mais dans la réalité, ce n’était pas du tout ça, a lancé, visiblement encore agacé, Didier Deschamps, qui refuse de passer pour celui qui a eu tous les moyens pour réussir à l’OM, quitte à mettre les finances du club dans le rouge. Je n’ai pas mis le club en danger. On dit que j’ai eu un chèque en blanc. Ça aussi, c’est archi-faux, j’ai tout gardé, j’ai suffisamment de dossiers (…) Quand on a voulu parler des succès du club, c’étaient ceux des gens en place avant moi. Alors maintenant parce que ça se passe mal, ça va être de ma faute, encore. »
Et évoquant son départ du club, notamment un éventuel « harcèlement moral », Didier Deschamps a confié que cela avait été évoqué entre son avocat et celui de l’OM, l’ancien coach phocéen confiant avoir des arguments au cas où un accord amiable n’avait pas été trouvé.