L’OM aborde le match phare face au PSG dos au mur comme rarement il l’a été avant un tel match. Les mauvais résultats, le jeu offensif souvent indigent, l’incapacité à se montrer maitre à domicile, le manque de moyens et les tensions internes entre dirigeants ou joueurs et entraineurs ont mis à bout une formation olympienne qui n’a jamais réussi à vraiment lancer sa saison, enchainant les matchs médiocres et irréguliers. Face au PSG, l’OM devra réussir à mettre le feu pour empêcher le club de la capitale de reprendre son fauteuil de leader, mais Didier Deschamps avoue que son attaque n’est pas au meilleure de sa forme, André Ayew, Mathieu Valbuena ou Loïc Rémy semblant accuser le coup physiquement.
« Il y a l’accumulation des matches qui fait qu’on a du mal à mettre la pression sur l’adversaire. Avec un peu de fraîcheur, ou pourrait être plus dangereux, mais je n’ai pas de remède miracle. J’essaie de répartir autant que je peux », a lancé un entraineur marseillais au discours tout de même guère optimiste.