L'entraîneur de l'OM est conscient qu'il faudra un exploit de son équipe pour s'imposer à Bernabeu mais Didier Deschamps veut y croire.
Didier Deschamps a déjà prouvé dans le passé qu’il était capable de trouver les mots pour faire renforcer des montagnes à ses joueurs. Du côté du Real Madrid on n’a pas oublié l’affront subi contre une formation coachée par l’actuel entraîneur de l’Olympique de Marseille. Mais le technicien de l’OM est bien conscient que sa formation peut s’attendre à quelques gros coups de chaleur mercredi soir à Bernabeu. « Aucune équipe ne peut vivre une soirée facile ici. Le plus important, ici, est d’abord de bien défendre. Mais on ne peut pas faire que cela. Sans aucun doute, face à des joueurs comme ceux du Real, il faut être très concentré, car avec leur talent ils peuvent faire la différence à tout moment. Ce n’est jamais le bon moment pour venir ici même après une série de victoires, cela ne change pas grand-chose. C’est mieux de venir avec une victoire car il y a plus de confiance mais le talent et la qualité que l’on aura devant nous seront les mêmes. Forcément cela demande des exigences importantes au niveau de la tension et de la concentration car la moindre seconde d’inattention, face aux joueurs de talents du Real, peut faire la différence », prévient Didier Deschamps, qui a constaté face à Valenciennes que sa défense n’était peut-être pas aussi étanche qu’il ne l’espérait.
Malgré la grosse désillusion vécue dans le Nord, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille estime qu’elle est désormais à ranger aux oubliettes, histoire de mieux rebondir. « Valenciennes, c’était il y a trois jours. On a tourné la page depuis. On ne pourra pas refaire l’histoire. Il faut faire en sorte d’arriver au maximum de nos possibilités pour le match de mercredi. Ce n’est pas une question de système. Il faut défendre tous ensemble mais quand il s’agit du Real, la meilleure solution est de réduire les espaces et les intervalles pour qu’ils aient le moins de liberté possible », constatait mardi soir devant la presse le coach phocéen.
