En grande difficulté au classement au point d’être dernier de la classe à un moment, tancé par son directeur sportif en interne et cible de banderoles acerbes de la part des supporters, Didier Deschamps a tenu la barque sans broncher. Habitué à la pression, l’entraineur marseillais sait qu’une défaite peut rapidement faire oublier l’embellie olympienne, mais que la situation est désormais bien plus confortable. Il assure même ne pas avoir douté de la montée en puissance de sa formation, même si celle-ci fut extrêmement longue à se mettre en route.
« On est sur une bonne dynamique avec une moyenne de points, depuis Lyon, qui est meilleure. On n’a pas affronté les premiers de la classe mais il faut tout de même gagner les matches. Il faut prendre les points même contre les plus petits avant d’en prendre contre ceux qui sont devant nous. Le système, l’état d’esprit, les joueurs, l’adversaire… Sur le plan mental, les joueurs ont toujours été là, dans l’envie. On a été malheureux en début de saison où on n’a pas concrétisé, en termes de points, ce que nous avions fait en août. Avec une perte de confiance, c’est devenu, en septembre, plus fébrile. Il y a beaucoup de choses mais même quand c’était compliqué, j’ai toujours eu confiance en ce groupe car le potentiel est là. Il fallait le matérialiser sur le terrain », a assuré un Didier Deschamps qui a donc vu l’OM remonter 12 places en sept journées, les supporters stopper leur grève et José Anigo prendre un peu de distance avec l’équipe première.