En tant qu’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille, Rolland Courbis ne pouvait pas zapper l’actualité du moment, à savoir la mise à l’écart d’André-Pierre Gignac après une prise de tête avec Didier Deschamps. Si Courbis estime que l’entraîneur de l’OM se devait de sanctionner son attaquant, il reproche quand même durement à Deschamps sa gestion de l’attaquant phocéen.
« A l’image de l’équipe, ce qui s’est passé avec André-Pierre Gignac, c’est un peu la suite de ce qui se passe depuis plusieurs mois dans un relationnel avec un joueur qui a du mal à s’imposer. Il faut essayer de se mettre à sa place. Le gars, il a envie de s’imposer, il a en travers de la gorge le fait d’être allé à Fulham et de finalement revenir parce que l’OM n’avait pas trouvé de solution à son transfert. Ce n’est pas facile à avaler (...) Un garçon comme Gignac, après le match contre Montpellier et compte tenu de son entrée en jeu satisfaisante, il peut espérer être titulaire contre l’Olympiakos en Ligue des Champions. On me dit ensuite que Djimi Traoré et Charles Kaboré ont été mis au courant de leur titularisation la veille du match, à un poste qui n’est pas le leur pour pouvoir bien se préparer. André-Pierre Gignac a été mis au courant de sa non-titularisation trois heures avant le match, et cela me surprend de voir qu'un entraîneur annonce sa composition d'équipe si peu de temps avant un match aussi important. Mais André-Pierre Gignac aurait pu peut-être aussi être mis au courant la veille, comme les autres, afin d'éviter ce clash, non ? », s’interroge, sur RMC, un Rolland Courbis, pas convaincu de la gestion humaine faite dans ce dossier par Didier Deschamps et qui le dit clairement.