Battu au Vélodrome par le Spartak Moscou (0-1), sur un but contre son camp d'Azpilicueta, l'OM s'est tiré une balle dans le pied dès son premier match en Ligue des Champions. Les saisons se suivent et hélas se ressemblent pour les Marseillais.
Face au sixième de l’actuel championnat de Russie, l’Olympique de Marseille savait que la victoire était impérative, histoire de ne pas revivre le scénario des deux dernières apparitions de l’OM en Ligue des Champions. Pour tenter de briser le verrou moscovite, Didier Deschamps avait préféré Brandao à André-Pierre Gignac à la pointe de l’attaque phocéenne, un choix peu payant durant la première période. Face à des Russes un peu timorés, les Marseillais n’étaient pas assez incisifs pour se créer de grosses occasions. Mathieu Valbuena n’ayant pas son rendement habituel, c’est Benoît Cheyrou qui se procurait les deux plus grosses occasions des quarante-cinq premières minutes, notamment dans les arrêts de jeu avec une reprise de volée que le portier du Spartak repoussait du bout des gants (45e). Du côté des joueurs de Moscou, pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est sur une sortie un peu hasardeuse de Steve Mandanda, Sheshukov voyait son tir détourné au dernier moment (40e).
La seconde période débutait sur le même tempo, avant que Didier Deschamps décide de lancer André-Pierre Gignac à la place de Brandao à l’heure de jeu. L’entrée en jeu de l’ancien toulousain semblait réveiller l’OM. Les Marseillais s’installaient durablement dans le camp du Spartak, mais Dykan résistait aux essais signés Valbuena, Lucho ou bien encore Taiwo. Moscou pliait sous les nombreux coups de boutoir phocéens, mais les minutes filaient et l’OM n’arrivait toujours pas à marquer ce but si précieux. Lucho ratait même un but tout fait en ratant le cadre d’une tête presque à bout portant, alors que le portier du Spartak était battu (76e).
On en était encore à se demander à quel moment Marseille allait marquer lorsque l’invraisemblable allait se produire. Sur un contre, Kombarov tentait une frappe dans un angle pour le moins fermé, mais Azpilicueta envoyait malencontreusement le ballon au fond des filets de Steve Mandanda (0-1, 82e). KO debout, l’OM n’arrivait pas à refaire son retard et s’inclinait, le poteau de Gignac dans les arrêts de jeu symbolisant ce manque de réussite criant. Une défaite qui laisse le club phocén en situation périlleuse dans ce groupe où Chelsea a déjà cartonné.