Le défenseur marseillais veut une mobilisation générale pour le match de dimanche contre Bordeaux.
Après deux défaites de rang, à Lyon et Sochaux, Marseille s’apprête à jouer un match peut-être décisif pour la suite de sa saison. Face à Bordeaux, dimanche au Vélodrome, les joueurs d’Erik Gerets savent qu’ils devront se surpasser, comme l’avoue Laurent Bonnart.
« Cette rencontre contre Bordeaux, c’est un gros match, une finale dans l’état d’esprit car c’est un concurrent direct pour la Ligue des champions. Ce sera aussi révélateur car Bordeaux est la grosse équipe du moment. Il va falloir hisser notre niveau de jeu, être à 110 ou 120 % pour faire quelque chose contre Bordeaux. Cette équipe est bien équilibrée, tactiquement elle fonctionne très bien. Les joueurs ont de la puissance et de la vitesse. Ils défendent tous ensemble. C’est une équipe costaud avec des individualités capables de faire la différence à tout moment, ils sont efficaces devant le but. Il faudra défendre avec intelligence car Bordeaux est performant en attaque, mais c’est le travail de tout un bloc », a confié mercredi le défenseur sur le site officiel du club phocéen.
Pour Laurent Bonnart, la victoire face aux Girondins est quasiment impérative sous peine de dire adieu au titre et peut-être même à un billet pour la prochaine Ligue des Champions. « Bordeaux est un véritable rendez-vous pour la suite du championnat. On se prépare minutieusement cette semaine. On ne néglige aucun détail. Il y a quatre points d’écart avec Bordeaux. Avec une victoire, on se rapprocherait à un point. Par contre, en cas de résultat négatif, tout serait différent sur un plan comptable et moral. On aura besoin de tout le monde et notamment du public qui sera très important. Si nous voulons faire quelque chose dans ce championnat, nous devons gagner. Nous avons également beaucoup de choses à nous faire pardonner vis-à-vis du public du stade Vélodrome. Mais on ne peut tout pas miser sur ce match. Le match le plus important, c’est toujours le prochain. Et après Bordeaux, il y en aura un autre », prévient le latéral.