Cette semaine, Didier Deschamps a décidé de renvoyer vers le centre de formation de l’OM Chris Gadi, un jeune joueur du club phocéen qui avait la chance de s’entraîner jusqu’alors avec le groupe pro. Et en conférence de presse, l’entraîneur de Marseille a répété que même si l’époque avait changé depuis ses débuts dans le foot, certaines valeurs devaient être respectées, à l’Olympique de Marseille comme ailleurs.
« Les mentalités ont évolué. Dans un milieu du foot où il y a la notoriété, l’aspect économique, les médias, la gestion humaine n’est pas facile. Cela provoque des décalages même si les joueurs ont des centres d’intérêt différents. Au quotidien, à mon époque, on levait la main pour parler. On ne va pas faire le vieux combattant non plus. C'est ce que j'ai dit à Omrani parce que je voyais Traoré qui nettoyait ses chaussures. J'ai dit 'normalement c'est à toi de le faire' car on le faisait dans le temps. Ce n'est pas pour ça qu'on était traité de moins que rien. On ramassait les ballons alors que maintenant il y a deux magasiniers, un staff plus important. Peut-être qu’ils n’y pensent pas ? C’est tellement beau le sentiment de s’installer dans quelque chose de très agréable. Il y a des étapes à franchir et beaucoup de devoirs. Quand ils oublient, j’avertis une fois, deux fois. S’ils réagissent très bien. Sinon, tant pis, il y en a d’autres », a clairement prévenu l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, qui sait que Vincent Labrune le soutient fermement dans cette décision de ne rien laisser filer au sein du club.