Après une première période catastrophique, le Paris Saint-Germain a réussi à retourner la situation pour s’imposer à Lorient ce samedi (2-1). Un match à vite oublier pour les Parisiens, du moins sur le plan du jeu.
En laissant Matuidi, Verratti et Maxwell sur le banc, Laurent Blanc n’imaginait certainement pas que ses hommes éprouveraient tant de difficultés à Lorient. Et pourtant, c’est une équipe totalement impuissante qui tentait de limiter la casse en première période lorsque les vagues lorientaises arrivaient sur le but de Sirigu. Et ce dès la 2e minute de jeu quand, après une perte de balle de Cabaye, Jordan Ayew perdait son duel seul face au portier italien auteur d’un bel arrêt. De quoi donner confiance aux Merlus, de plus en plus enthousiastes et qui profitaient à merveille de la lenteur des transmissions parisiennes. Premiers avertissements avec les tentatives dangereuses d’Abdullah (21e), Mesloub en demi-volée (34e) et encore Ayew (40e). Et la punition venait logiquement sur un joli contre avec une transversale du jeune Lavigne pour l’attaquant ghanéen qui, après un superbe contrôle, glissait à Guerreiro dont la frappe croisée ne laissait aucune chance à Sirigu (1-0, 42e). Avantage mérité pour les Merlus à la pause.
Mais après un quart d’heure agité dans le vestiaire parisien, le PSG revenait avec de meilleures intentions et surtout moins de déchet technique, notamment grâce à l’entrée de Verratti en cours de seconde période à la place d’un Cabaye totalement dépassé. Première réaction signée Pastore qui obligeait Lecomte à se détendre (48e), avant que le gardien lorientais ne sorte le grand jeu sur une tête d’Aurier sur corner, suivi d’une reprise de Thiago Motta (50e). Mais Lecomte ne faisait que retarder l’échéance… Après une belle louche de Pastore dans la profondeur, Thiago Motta pouvait transmettre à Cavani qui s’y prenait à deux reprises pour égaliser et fêter son but en mimant son fameux coup de fusil vers le sol (1-1, 60e). Lorient ne parvenait plus à sortir, et le coaching de Laurent Blanc finissait par payer puisque Verratti lançait idéalement l’autre nouvel entrant Bahebeck, qui devançait Lecompte pour marquer dans le but vide (2-1, 68e). Le plus dur était fait, la poussée lorientaise ne donnant absolument rien en fin de match. Paris revient donc provisoirement à un petit point de l’OM, et c’est tout que l’on retiendra…