Mardi après-midi, le conflit entre Marcelo Bielsa et le LOSC a été mis en délibéré par la commission juridique de la LFP.
Pendant deux heures, celle-ci a reçu l’avocat de Marcelo Bielsa puis celui du LOSC pour entendre les deux parties au sujet des « considérations » contractuelles de l’ancien coach de l’Olympique de Marseille. Pour rappel, l’Argentin avait signé en février 2017 un contrat très précis, qui répertorie tous les salaires (le sien et celui de ses adjoints), les primes, les clauses, notamment ce « golden parachute ». C’est grâce à cette fameuse clause que Marcelo Bielsa réclame 18ME à Gérard Lopez.
Mais dans un deuxième temps, Bielsa a signé un « vrai » contrat de travail, homologué par la LFP et moins précis, dans lequel les fameuses « clauses-parachute » ne sont pas stipulées. C’est précisément à cause de cela que, selon RMC, le coach argentin pourrait passer à côté du pactole qu’il réclame. « Selon nos informations, la commission juridique devrait estimer que le premier document signé n’a pas de valeur de contrat de travail, mais plutôt de contrat-cadre qui permettait de réunir les différents accords entre les deux parties. Le seul contrat qui ferait foi serait donc le contrat de travail homologué par la LFP » explique la radio, avant de conclure.
« Ce positionnement de la commission est important car il est attendu par le tribunal des prud’hommes, qui doit trancher le litige entre le LOSC et Bielsa. Si cette juridiction s’appuie sur la conclusion de la commission, elle pourrait considérer que Bielsa ne peut prétendre à son "golden parachute". L’entraîneur argentin sera fixé dans les prochaines semaines ». La bataille juridique n’est pas encore perdue pour El Loco. Mais elle semble donc bien mal engagée au moins devant la justice sportive...