Le LOSC voit plusieurs de ses joueurs être convoités par des clubs étrangers. L'occasion pour Gérard Lopez de mettre les pendules à l'heure.
La DNCG a validé lundi dernier les comptes de Lille, après un premier passage ajourné en raison d’une demande de documents supplémentaires de la part du gendarme financier du football. Mais, alors même que Victor Osimhen n’a pas encore été vendu par le LOSC, Gérard Lopez avoue ne pas avoir réellement tremblé face à l’autorité. Balayant d’un revers de la main la rumeur qui indiquait que le club nordiste devait vendre pour 180ME de joueurs lors de ce mercato estival 2020, le patron de Lille a fait remarquer que son club croulait sous les offres et que toutes ne seraient pas acceptées.
Gérard Lopez lance même le chiffre de 200ME dans L’Equipe. « La DNCG ne nous a pas fait cette demande. Elle a réclamé un business plan, que nous lui avons fourni. Puis que je le garantisse. Ce que j'ai fait. On a reçu pour plus de 200 ME d'offres. Qu'on n'acceptera pas. La vraie question est la compétitivité et l'équilibre de l'équipe. Nos priorités. Par exemple, on a des offres supérieures à 70 ME pour Renato Sanches. Il ne partira pas. Le projet sportif prime. On veut continuer à le développer. Combien de clubs en L1 refuseraient plus de 70 ME pour un joueur ? À part le PSG, dites-moi ? De la même manière, on va continuer à investir et à nous désendetter. Depuis que je suis là (2017), on a acheté pour 168ME de joueurs. Cet été, on sera peut-être à 60 ME d'investissement. Cent soixante-huit millions d'euros sur fonds propres, peut-être 220 à la fin de l'été, ça passe inaperçu mais citez-moi quatre autres clubs qui font autant en France hormis Paris ? », fait remarquer Gérard Lopez, qui estime qu’en contrepartie le LOSC doit désormais avoir de grosses ambitions sportives, et viser une place sur le podium. Christophe Galtier est prévenu.