Lille, premier (avec) de la classe

Victorieux de Monaco (2-1), le club nordiste s’est faufilé sans faire de bruit à la première place d’un championnat de Ligue 1 qui n’a visiblement pas encore choisi ses élus. A l’approche d’une fin d’année chargée pour le LOSC, le potentiel offensif des joueurs de Rudi Garcia semble désormais tourner à plein régime au meilleur des moments, comme l’atteste cette victoire à peine contestée par une formation monégasque trop timorée et la grande forme d’Eden Hazard. Lille, qui avait été ramené à la réalité par Lyon et Marseille en une semaine, peu se reprendre à rêver. Rudi Garcia ne s’en prive pas.

« J'ai aimé la manière. J'ai aimé le contenu. C'est grâce à ce contenu qu'on a pris les trois points. Si on avait eu un peu plus de réussite, on aurait pu se mettre à l'abri. Mais on a su emballer le match une nouvelle fois. Après le classement, vous vous doutez, de ce que je vais dire. On est sept peut-être huit en deux points. Ca peut vite changer. On apprécie. L'important, c'est de continuer la série. C'est une troisième victoire. C'est une récompense pour le groupe. On sait juste qu'on se positionne bien pour notre objectif d'être dans les cinq premiers. On était à la recherche de la régularité. On avait du mal à enchaîner les résultats. Maintenant on va tout faire pour continuer cette série. On va à Bordeaux. C'est un challenge compliqué à relever. Dans le contenu on est bien depuis quelques semaines. Et on a vu aussi que c'est du banc que peut jaillir la lumière. C'est la victoire d'un groupe. Les joueurs brillent s'ils ont de bons ballons. On a vu un LOSC comme je l'aime mais on a eu aussi un manque de réussite et eu de la maladresse sur un terrain qui devient difficile. Je vous rappelle qu'on a perdu à Lyon et contre Marseille, les deux principaux candidats au titre. On verra ce qu'on fera au match retour. On reparlera de la place à la fin du championnat », a prudemment avancé l’entraineur nordiste, qui sait néanmoins apprécier la performance des siens sans forcément sauter au plafond.