Depuis sa remonté en Ligue 1 en 2000, le LOSC s'affirme année après année comme l'un des tous meilleurs clubs de notre championnat. Si lutter pour le titre n'est pas encore au programme des Nordistes, leur constante progression fait de Lille un club respecté, dont la gestion est souvent saluée. Malgré de hautes ambitions, il n'est toutefois pas question de griller les étapes pour Michel Seydoux, président depuis 2002.
« Aujourd'hui, le LOSC grandit à une vitesse que nous contrôlons. Quand on grandit trop vite, on a souvent des crises d'adolescence. On a un grand rendez-vous pour la saison 2012-2013 avec le nouveau stade. Il faudra être à l'heure! Je continuerai à donner les bonnes vitamines pour grandir au bon rythme. Au rythme normal de l'adolescence » compare le président lillois, qui sait que son club ne peut prétendre aux premiers rôles sans un stade digne de ce nom. Une nouvelle infrastructure qui permettre des retombées financières supplémentaires, un gage de réussite en plus, même si le LOSC ne semble pas en difficulté sur ce plan.
« Le LOSC se porte bien financièrement! Il a perdu un peu plus de 1,1 million d'euros sur l'exercice écoulé. C'est raisonnable par rapport à beaucoup d'autres clubs. Le LOSC est costaud financièrement et a des actionnaires qui peuvent répondre aux problématiques qui se poseront dans les deux ans à venir. Ils sont conscients de la situation. A Lyon, il y a des actionnaires (dont son frère Jérôme, ndlr) qui ont fait leur boulot après une mauvaise saison. Nous, on a la chance d'avoir une bonne saison économique. Et nous ferons notre boulot si besoin est » prévient Michel Seydoux, qui espère bien installer le LOSC comme l'un des grands clubs de notre championnat.
