Le président lillois Michel Seydoux est le dernier à avoir pris la parole pour déplorer la volonté du « Big Four » de chambouler les règles actuellement en vigueur dans les instances.
Les clubs français qui sont européens deux années de suite ne sont pas légion en dehors du Big Four, où Paris ne parvient même pas à avoir cette régularité. Lille pourrait en faire partie étant donné sa forme actuelle. De quoi donner un peu de poids aux propos de son président sur le fameux « club des quatre », qui estime que la réunion des dirigeants a été rendue publique de manière volontaire pour mettre insidieusement la pression sur la LFP.
« Si on fait de la communication, c'est qu'on fait de la provocation ! Sinon, on ne fait pas de communication, on reste entre nous et on s'envoie des lettres ! Il y a des institutions, elles fonctionnent depuis longtemps comme ça. Elles sont sûrement perfectibles, ça je suis d'accord, et elles peuvent sûrement tout étudier. Mais dire que le "Big Four" n'est pas représenté dans les instances est une erreur et ce n'est pas connaître la vérité », a déploré Michel Seydoux, qui a abordé frontalement le problème de l’absence des présidents du PSG et de l’OM au conseil d’administration de la Ligue.
« A l'UCPF, les quatre gros clubs sont présents ou représentés par leurs directeurs généraux et à la Ligue, il y a une règle d'éligibilité dans la durée de la présidence. M. Pape Diouf siégeait au moment où l'OM a changé de président. M. Pape Diuof ne peut plus siéger et son successeur (Jean-Claude Dassier) ne siège pas automatiquement. Il doit attendre l'année pour être éligible et attendre qu'une place se libère, c'est la moindre des choses. C'est pareil pour M. Leproux », a expliqué le dirigeant lillois, désireux de rappeler que, comme tout le monde, les présidents des grands clubs doivent attendre leur tour avant d’avoir leur mot à dire.