Le nul concédé à Caen a sonné le glas des espoirs lensois qui pourraient même être relégués en Ligue 2 dès mercredi en cas de résultat défavorable face à Bordeaux. Pour Gervais Martel, cette descente, qui n’était tout de même pas prévue, n’est pas synonyme de catastrophe, le président du RC Lens restant toutefois prudent dans son analyse de la situation.
« Il y a deux ans, nous n'étions pas prêts à digérer une descente. Cette fois, ce sera différent, même s'il faut intégrer le fait qu'entre 22 millions d'euros et 7 millions de revenus TV, il y a évidemment une différence. Mais, contrairement à ce que j'ai entendu, on ne verra pas le Racing en DH ! Le club sera présent avec une autre politique et des choses basiques. Il y aura un "coût humain". Des secteurs en développement seront affectés par certaines mesures. Globalement, on essaiera de réduire les coûts, mais il n'y aura pas de tsunami. Pour autant, il serait malhonnête de ma part de ne pas évoquer une "réadaptation" », explique Gervais Martel dans la Voix du Nord, précisant qu’il ne savait pas encore s’il allait conserver Laszlo Bölöni ou pas.