Lens, en retard dans tous les domaines

Le RC Lens a perdu une belle occasion de poursuivre sa petite série à domicile en s’inclinant pour la première fois de l’ère Bölöni à Bollaert. Un revers face à Sochaux (2-3) qui coute très cher sur le plan comptable, même si l’entraineur artésien ne trouvait rien à redire sur la manière, tant les Doubiens ont semblé au-dessus. En revanche, le technicien roumain a regretté non pas les décisions, mais l’attitude l’arbitre, qui l’a expulsé dans un match très tendu.

« Je suis en colère. On était en dessous. Je suis obligé de dire que ce n'était pas notre meilleur match. Je dois reconnaître que l'équipe en face a proposé des choses intéressantes. Et je ne me trompe pas en disant qu'elle était au-dessus de nous en terme de chance. On avait réussi à rééquilibrer le jeu et le résultat, mais c'était le jour où tout tournait contre nous. Je ne peux dire que cela à cette heure-là. Je ne peux pas rentrer dans les détails. Quand je dis que tout a tourné contre nous, il y a deux moments assez litigieux dans les seize mètres en ce qui concerne Maoulida et Démont. L'arrogance de l'arbitre l'a empêché de voir clair. Après, sur les deux penalties, ou plutôt sur les interventions litigieuses, il faut féliciter l'arbitre. A chaque fois, il était près du ballon, de l'action. Il a une belle condition physique. Il était là. Il a vu ce qu'il devait voir. Peut-être que c'est moi qui me trompe. Mais venir et me dire : "Peut-être que je me suis trompé mais je m'en fous et vous allez dans les tribunes..." Je sais très bien que dans le football, l'arbitre a toujours raison », a tout de même reconnu l’entraineur lensois, qui sait que son club a d’autres chats à fouetter actuellement plutôt que de s’en prendre au corps arbitral. Car pour l’heure, le RC Lens se prépare à un déplacement bien délicat à Rennes la semaine prochaine, un club que Bölöni connait bien, mais qui ne lui fera certainement pas de cadeaux.