Qualifié pour la Ligue des Champions, Brest s’est montré ambitieux sur le marché des transferts. Peut-être même un peu trop. Dans ses démarches, le directeur sportif brestois Grégory Lorenzi a essuyé de nombreux refus cet été.
Actif dans la dernière ligne droite du mercato, Brest est finalement parvenu à ses fins. L’entraîneur Eric Roy dispose d’un effectif plus compétitif qu’en tout début de saison. Cette fin heureuse n’était pas si évidente il y a encore quelques jours. Tout au long de l’été, Grégory Lorenzi a eu du mal à attirer les cibles identifiées en interne. Le directeur sportif brestois pensait profiter de la qualification en Ligue des Champions pour recruter des joueurs confirmés. Mais les réponses obtenues lui ont compliqué la tâche.
Brest a galéré
« Si c'était mon mercato le plus difficile ? Il était plus compliqué car il y avait la Ligue des Champions et que tu aspires donc à avoir des joueurs d’un niveau supérieur, mais ces joueurs n’ont pas donné suite à notre projet, a raconté le dirigeant au quotidien Ouest-France. Certains nous ont écoutés : "merci d’avoir pensé à moi, au revoir", ou alors "quelles sont les conditions ?", ça allait surtout dans ce sens-là. Avec des joueurs qui n’évoluaient pas dans des grands clubs. Financièrement, on n’était pas capables. »
👀 De 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒗𝒊𝒔𝒂𝒈𝒆𝒔 à l'entraînement aujourd'hui 👋 pic.twitter.com/rpX5fBqsWA
— Stade Brestois 29 (@SB29) September 2, 2024
Après un long mercato, Grégory Lorenzi a également raconté ses déboires à L’Equipe. « On a eu la difficulté d'être un club en Ligue des Champions, sans histoire européenne et sans avoir les moyens d'un club européen. Quand on a voulu prendre un joueur de niveau supérieur, on s'est aperçu que ce n'était pas possible financièrement. Et, pour certains, le projet de venir passer une saison avec nous n'était pas assez valorisant. Ce n'est pas facile, mais je ne me plains pas, car c'est extraordinaire de vivre une telle aventure », s’est quand même réjoui le directeur sportif du SB29.