Sous la menace d’une rétrogradation administrative, Bordeaux a évité le pire. La DNCG a accordé un sursis au club aquitain pour permettre au propriétaire Gérard Lopez de finaliser un prêt. Mais au-delà de l’opération en cours avec un fonds d’investissement américain, l’intervention d’un conciliateur a été décisive.
Ce n’est pas encore un feu vert. Mais le verdict rendu a été vécu comme un soulagement à Bordeaux. Suite à son audition jeudi, le pensionnaire de Ligue 2 a évité la rétrogradation administrative malgré un net déficit. On parle d’un trou estimé entre 30 et 40 millions d’euros pour équilibrer les comptes. L’année dernière, Gérard Lopez avait accepté de mettre lui-même la main à la poche. Mais le président et propriétaire des Girondins a cette fois décidé de faire appel à un partenaire.
FCGB : Le verdict tombe, Gérard Lopez obtient un sursis https://t.co/KYi703sN7y
— Foot01.com (@Foot01_com) June 27, 2024
La DCNG a effectivement accordé un sursis de quelques jours à l’homme d’affaires qui négocie actuellement avec un fonds d’investissement américain. Cette société, dont l’identité n’a toujours pas filtré, serait prête à verser 70 à 100 millions d’euros sur les six prochaines années. Il s’agirait surtout d’un prêt et non d’une réelle entrée dans le capital de Bordeaux. Quoi qu’il en soit, le gendarme financier attend de voir si Gérard Lopez pourra conclure cette opération. Mais au-delà de cet apport attendu, l’intervention d’un autre acteur a été décisive dans la décision de la DNCG.
Un conciliateur a dû intervenir
Le quotidien régional Sud Ouest révèle l’apparition d’un conciliateur du tribunal de commerce. Ce dernier a pu apporter un solide témoignage concernant la bonne avancée des discussions avec le fonds d’investissement américain. Nos confrères précisent que cet intervenant travaille auprès du FCGB depuis la conciliation en mars entre le club et l’URSSAF pour un retard de paiement à trois millions d’euros. Il pourrait bien devenir le sauveur des Marine et Blanc si Gérard Lopez parvient à ses fins.