Visiblement, il ne fallait qu'une victoire face à Ajaccio aux Girondins de Bordeaux pour les rassurer et leur apporter un minimum de confiance. Car avant le gros match qui les attend face au PSG, dimanche soir, les Bordelais croient énormément en leurs chances de battre une équipe parisienne en pleine bourre, même s'ils savent pertinemment que l'opposition sera bien plus forte qu'en terre corse et qu'il faudra donc se surpasser pour venir à bout de la machine francilienne.
« Il y a un truc à faire. Cette équipe a quelques défauts. On a vu qu'en Europa Ligue, elle n'était pas toujours très sereine. C'est bien de jouer le PSG après Ajaccio. C'est un gros match et ça nous donne envie de réussir quelque chose de bien. Nous n'avons pas le droit de nous relâcher, ce qui était notre défaut la saison dernière. En outre, nous savons que si nous perdons, nous serons sans doute à nouveau relégables. Si nous voulons nous donner de l'air et essayer de prétendre à quelque chose, il faut gagner ce match. Ce n'est pas le tout de le dire, il faut le faire. C'est l'équipe qui a le plus d'individualités en France. Si nous ne sommes pas à 200 %, ce sera compliqué. Il va falloir répondre par un gros collectif. Défendre tous ensemble. Et ne pas laisser nos adversaires en un contre un. Pour prendre un joueur comme Pastore ou comme Ménez, il faut que le milieu excentré revienne et ferme avec le milieu défensif. Il faudra jouer en évitant de se faire contrer, en sachant que Gameiro adore ça. Cela nécessite une grosse rigueur tactique », a expliqué l'ailier bordelais Fahid Ben Khalfallah pour le quotidien Sud-Ouest, avant d'annonce qu'il souhaitait « apporter de la percussion, de la folie » face au leader du championnat.