Après une terrible défaite à domicile contre Troyes, Bordeaux affronte un PSG encore traumatisé par son élimination à Madrid. Pour les Girondins, il faut absolument se battre pour essayer de sauver le club d'une descente en Ligue 2 qui se profile.
Scotchés à la dernière place du classement de Ligue 1, avec désormais quatre points de retard sur l’AS Saint-Étienne, première équipe hors de la zone rouge, les Girondins de Bordeaux ont pris un KO terrible dimanche dernier en étant battu au Matmut Atlantique par une formation de Troyes qui se bat aussi pour sauver sa place. Et le hasard du calendrier fait que c’est une autre formation totalement groggy qui se retrouve sur la route de Bordeaux ce dimanche, puisque le club au scapulaire se déplace au Parc des Princes pour affronter le PSG. A onze journées de la fin de la saison, l’équipe de David Guion ne peut pas se dire que cette rencontre dominicale face au Paris Saint-Germain est un bonus, et qu’il faudra surtout éviter une rouste. Non, les Girondins doivent venir dans la capitale pour gagner et ne pas se contenter d’être un gentil adversaire pour Mbappé, Neymar, Messi et les autres. C’est le message que fait passer Marc Planus.
Bordeaux n'a plus le choix, les comptes seront réglés après la 38e journée de Ligue 1
Pour l’ancien défenseur central né à Bordeaux et qui a joué toute sa carrière chez les Girondins, c’est le cœur qui pourra sauver la place de son club en Ligue 1. Et l’effectif bordelais doit se serrer les coudes avec les supporters jusqu’à la dernière minute de la 38e journée de Championnat, le bilan sera fait après. « Le match contre Troyes aurait dû leur servir de rampe de lancement, et ils se retrouvent encore plus en difficulté. Cette défaite a envoyé une première image de Bordeaux en L2. Mais ressasser les erreurs ne va pas faire avancer les choses. Il faut rester unis, à l'image des supporters. Pour l'instant, ils se disent que ce groupe sera plus fort avec eux que sans eux. Eux pourront se regarder dans une glace à la fin. Aujourd'hui, c'est aux joueurs de faire un pas vers eux. C'est le message que je veux leur adresser : battez-vous, mettez-y au moins du cœur ... », explique, dans L’Equipe, un Marc Planus qui se refuse de croire que Bordeaux va finir en Ligue 2.