Plutôt amorphe offensivement la saison dernière, Bordeaux va peut-être pouvoir profiter d'un nouveau dynamiteur offensif en la personne de Nicolas Maurice-Belay. L'ancien Sochalien est conscient de ses qualités de footballeur et espère apporter du mouvement à une attaque bordelaise qui en a bien besoin. En tout cas, le joueur de 26 ans n'a pas hésité à énumérer ses atouts dans les colonnes du Sud-Ouest.
« La vitesse, c'est quelque chose de naturel. Mais ça se travaille car, lorsqu'on est jeune, on ne pousse pas ses limites. Je ne sais pas en combien je cours le 100 mètres, ni si je suis plus rapide que Ciani ! Lui va très vite, j'ai pu le constater quand je jouais contre lui et lors des entraînements. En plus, c'est un bel athlète. Aller vite est un atout, car on n'a pas besoin d'avoir le ballon dans les pieds pour déstabiliser les adversaires. Cela dit, je ne fais pas que courir ! À Clairefontaine, on m'a aussi appris à jouer au ballon ! [...] J'ai beaucoup travaillé le dribble plus jeune en bas de chez moi. J'adorais éliminer mon adversaire direct. [...] C'est un atout pour éliminer l'adversaire dans sa zone car si on fait les choses correctement, on crée forcément des décalages », a déclaré le néo-Bordelais, qui reste tout de même conscient qu'il lui reste certaines choses à améliorer. Je manque d'efficacité dans la dernière passe et le dernier geste. Si j'avais des stats plus riches, les gens me regarderaient différemment. Mais je ne cherche jamais à me mettre en avant. J'ai toujours joué pour l'équipe et du moment que l'on gagne, cela me rend heureux. Avec Benoît Trémoulinas, ça se passe bien. Il part souvent sur l'aile mais cela permet de jouer dans le sens du jeu. »