Les Girondins de Bordeaux sont d’une discrétion absolue lors de ce mercato, seule la signature de Jérémie Bréchet ayant un peu animé cette période estivale. Et Francis Gillot le sait, le risque existe de voir le club au scapulaire en avoir déjà fini avec ses emplettes sur ce marché des transferts, le technicien bordelais n’étant pas plus inquiet que cela par cette situation qu’il connaissait. Gillot reconnait quand même que les éventuels départs pourraient plomber les Girondins.
« Je ne sais pas si Jussiê va partir, mais j’attends la confirmation de Saivet et de Maurice-Belay. Il faut que Sacko s’affirme. On était déçu de ses prestations la saison dernière. J’ai l’impression qu’il a pris conscience qu’il devait percer cette année. Il a du potentiel. Si j’arrive à avoir tout le monde au top, on peut se débrouiller. Mais si on a deux ou trois déceptions, on sera handicapé (…) De toute façon, nous sommes en face d’une réalité économique. Quand Trémoulinas s’en va, je ne suis pas content. C’est un coup dur pour l’équipe, pour les entraîneurs, pour le club. Mais il faut de l’argent, on ne peut pas faire autrement », a reconnu, dans les colonnes de Sud-Ouest, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux, d’une lucidité absolue.
