La médiation entre les présidents de club et Jean Glavany, député du Parti Socialiste désigné comme intermédiaire, a lieu ce mercredi. L’occasion pour les dirigeants de Ligue 1 d’afficher une nouvelle fois leur mécontentement vis-à-vis d’une loi qui selon eux, pourrait en obliger certains à mettre la clé sous la porte. Il faut en effet rappeler que ce ne sont pas les joueurs mais bien les clubs qui paieront cette taxe pour tous les membres de leur effectif dont les revenus annuels dépassent un million d’euros. De son côté, Jean-Louis Triaud n’envisage pas encore la faillite des Girondins de Bordeaux. Mais le président du club au Scapulaire n’écarte pas l’idée de se séparer de certains joueurs sans aucune indemnité de départ.
« Cela va nous coûter globalement six millions sur deux saisons et cela concerne environ une dizaine de joueurs, a révélé Jean-Louis Triaud à Sud-Ouest. On ne pourra pas la payer ! Cela nécessitera soit l’intervention de notre actionnaire, soit, s’il en a marre de payer, que l’on se débrouille et là, ça passera peut-être par des cessions de joueurs… On trouve que les joueurs sont trop payés mais on vous reproche de ne pas recruter de grands noms pour disputer la Ligue des champions ! On ne peut pas nous reprocher tout et son contraire. » M6, l’actionnaire majoritaire de Bordeaux, a d’ailleurs laissé entendre via Nicolas De Tavernost que la taxe à 75% pourrait sceller la fin de leur collaboration.