Auxerre fera le voyage mercredi à Milan, une affiche de rêve pour le club bourguignon et surtout pour son entraîneur qui ne masque pas l'admiration qu'il a pour le club lombard.
Mercredi soir, l’AJ Auxerre ira défier à San Siro un monstre européen, le Milan AC. Et même si le club lombard n’est plus la machine énorme qu’elle était il y a quelques années, l’entraîneur bourguignon ne masque pas son bonheur de pouvoir croiser la route d’un club qui l’a toujours fait rêver et de pénétrer avec l’AJA sur la pelouse du stade milanais.
« Je sais simplement que je serai envahi par une immense fierté. Parce que le Milan, pour moi, c’est un club à part. Quand j’ai débuté dans la carrière d’entraîneur, à Cannes, j’ai visité plusieurs grands clubs européens. Mais je suis surtout allé en Italie assister aux matches de Platoche à la Juventus, et à ceux du Milan. Parce que c’était le meilleur club en Europe. Le plus grand club du monde. À Cannes, j’avais instauré un rituel : match le samedi soir et repos le dimanche. Ce qui me permettait de me rendre à San Siro en voiture », explique Jean Fernandez dans les colonnes de l’Equipe.
Le technicien auxerrois a même eu le droit de suivre une semaine du travail d’Arrigo Sacchi, le mythique entraîneur du Milan AC des grandes années. « J’ai passé une semaine fantastique à Milanello, leur centre d’entraînement, en compagnie d’Arsène Wenger, à l’époque entraîneur de Monaco. Quand je suis sorti de ce sanctuaire, je n’étais plus le même. Sacchi était considéré comme l’un des maîtres du football offensif et total. Le Milan a façonné ma vie, m’a influencé dans le jeu, dans la gestion des hommes, dans le travail. En repartant de là-bas, ma philosophie du métier avait évolué », admet Jean Fernandez, qui ne manquera cependant pas de motivation pour contrarier le Milan AC.