Chafni, un retour en beauté

Chafni, un retour en beauté

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C’est non sans une certaine nostalgie que le milieu de terrain auxerrois retrouvera l’AC Ajaccio, samedi en Coupe de France.

Un an après s’être fait éliminer par Bastia, l’AJ Auxerre retrouvera la Corse samedi pour les 32e de finale de la Coupe de France. C’est face à l’AC Ajaccio, relégable en Ligue 2, que les Bourguignons tenteront de retrouver le parfum de la victoire. Une rencontre qui ne sera pas anodine pour Kamel Chafni, véritable poumon de l’AJA, mais révélé à l’ACA au cours d’une période (2005 à 2007) qu’il a particulièrement apprécié. « C'est un tout, résume l'intéressé. Il y avait le club, un bon groupe, un bon entraîneur (José Pasqualetti), un bon président (Michel Moretti). Mais j'ai aussi beaucoup accroché avec la ville, avec les gens. Ça a été une expérience de vie. Ajaccio, c'est un peu comme au Maroc : il y a ce côté méditerranéen que j'apprécie. Et les paysages, les plages… Un cadre qui fait que tu es plus relâché, plus cool. L'entraînement par 25 degrés, en short et t-shirt, les rigolades… », se rappelle le Marocain, qui regrette simplement la relégation du club en Ligue 2, « pas méritée » selon lui.


Si les souvenirs sont encore vivaces, Kamel Chafni reconnait qu’il aura du mal à reconnaitre la formation corse samedi. « Il ne reste plus qu'un ou deux joueurs de mon époque, Mandrichi et Pierazzi. L'équipe a bien démarré son championnat mais là, ils ont plus de mal. Pour autant, ce match de coupe sera difficile pour nous car Ajaccio va s'accrocher. Je pense que notre plus grand adversaire, c'est nous-mêmes. Si l'on joue notre jeu, il n'y a pas de raison. Une L1 se doit de battre une L2. Seulement, il ne faut pas se laisser-aller », a demandé le milieu de terrain de l’AJA dans l’Yonne Républicaine.