Au bord de la zone de relégation, Auxerre n’en finit pas de s’écrouler au classement et avant de recevoir Arles-Avignon la tension commence à se faire sentir. Face à des Provençaux déjà promis à la Ligue 2 mais qui ne bazardent pas leur saison, les Bourguignons se doivent de gagner, sous peine d’entrer cette fois clairement en crise. Pour Cédric Hengbart, héros de la qualification auxerroise pour la Ligue des champions il y a bientôt un an, il y a une raison simple pour expliquer cette dégringolade.
« C’est difficile. On est nuls, moi le premier. Si on se contente d’attendre le résultat, il ne viendra pas. Il faut aller chercher des victoires, en commençant par Arles-Avignon. Tout le monde les voit perdre mais, actuellement, ils sont meilleurs que nous. C’est un engrenage. Quand c’est difficile, on se contente de dire : on ne prend pas de but ; et, finalement, il nous arrive l’inverse. On fait trop d’erreurs individuelles, et offensivement on n’ose pas se libérer. Le constat est simple : il n’y a rien ! Dans l’engagement, on joue petit bras et à chaque fois, c’est nous qui explosons (..) L’heure est grave mais ce n’est pas catastrophique. En quinze matches, tout peut arriver. Il faut pousser le destin : être plus guerriers, revenir aux bases de l’équipe, à la solidarité. Tout ce qui nous a fait tant de bien la saison dernière. Il faut se sortir les tripes pour maintenir le club. On ne veut pas être la génération qui fait tout couler », prévient, dans les colonnes de l’Equipe, l’ancien joueur caennais, qui a déjà vécu cela en Normandie.
