L’apprentissage est rude pour Arles-Avignon. Après six défaites en autant de matchs, la crise est déjà là, et le président Marcel Salerno est sous le feux des projecteurs. Bon client pour les médias, Salerno multiplie les déclarations choc, sans que cela ait un véritable impact sur son groupe. Après le match contre le voisin marseillais, le président avait même déclaré qu’il serait vendeur du club si une bonne offre lui parvenait. Avant de faire machine arrière et de défendre son travail.
« J’ai réagi à chaud samedi. Mais tous ceux qui sont téléguidés pour entretenir l’anarchie doivent savoir que j’ai reçu pendant le week-end plusieurs textos de joueurs qui m’ont assuré de leur soutien. Ça m’a extrêmement touché, et convaincu de continuer. Alors, quel que soit le montant du chèque que l’on pourrait me faire, je l’affirme haut et fort, le club n’est pas à vendre ! » assure Marcel Salerno, qui va avoir du mal à reconquérir le cœur des supporters arlésiens après s’être séparé de l’homme à qui le club doit sa fulgurante ascension, Michel Estevan.