Didier Deschamps et José Anigo ne s’aiment pas, ce n’est un secret pour personne tant leur conflit larvé a pourri l’ambiance à Marseille à la fin du passage du champion du monde 1998 dans la cité phocéenne.
Mais si « DD » a tourné la page et a beaucoup à faire avec l’équipe de France, José Anigo ne lâche clairement pas le morceau. Dans son billet hebdomadaire sur France Football, celui qui est désormais recruteur en Afrique pour l’OM égratigne souvent son meilleur ennemi, et ce n’est pas une qualification en demi-finale d’un Euro et un match à venir face à l’Allemagne qui va calmer José Anigo. Ce dernier s’est donc employé à démontrer que, si la France venait à battre la Mannschaft, une bonne part du crédit reviendrait à la… chance.
« Maintenant, c’est l’Allemagne, qui sera privée de Hummels, Khedira ou encore Gomez. Sans eux, c’est une équipe qui reste de qualité mais différente et la probabilité de voir la France passer s’optimise. Ça reste l’éternelle chance du sélectionneur. Je connais la légende qui l’entoure. Des fois, c’est exagéré pour certains mais, pour lui, elle est bien réelle. Mais il en faut de la chance. Quand on voit le parcours depuis le début… L’Allemagne, elle, a eu des oppositions un peu plus relevées et c’est aussi pour ça qu’elle arrive diminuée », a noté José Anigo, pour qui les trois ou quatre forfaits majeurs chez les champions du monde pourraient donner un avantage aux Bleus dans cette demi-finale.