Le capitaine de l'équipe de France est revenu samedi sur la défaite face à la Biélorussie (0-1) et Florent Malouda a reconnu qu'il ne fallait pas attendre monts et merveilles du retour des suspendus.
Étincelant avec Chelsea, Florent Malouda a hérité du brassard de capitaine de l’équipe de France, un premier pas que l’on espérait essentiel dans le renouveau des Bleus. Mais que ce soit avec Raymond Domenech ou avec Laurent Blanc, l’équipe de France ne semble plus faire peur à grand monde. Avant le déplacement en Bosnie, Malouda a cependant appelé à une révolte, histoire que les belles promesses ne s’envolent pas en juste deux matches de compétitions.
« Être déçu, c'est normal, mais ce qu'il faut aujourd'hui, c'est un esprit de révolte. Ne pas attendre que ça passe tout seul. On est dans une série de défaites. A un moment, il va falloir que ça s'arrête. Il ne faut surtout pas tomber dans la fatalité, se dire que c'est comme ça. Il faut changer le cours des choses, ne pas accepter cette situation et inverser la tendance quel que soit le moyen. L'impératif aujourd'hui, c'est de récolter des points. Dès mardi », a prévenu le capitaine des Bleus, qui admet que l’équipe nationale est probablement un peu surcotée dans l’esprit du public français.
« On dégringole au classement FIFA, on a fait pas mal de contre-performances. C'est sûr que le niveau de performance a baissé, mais ça, on ne l'a pas découvert hier. Aujourd'hui, on est engagé dans un processus où on essaie de remonter la pente petit à petit. Il faut avoir cette haine de la défaite et faire en sorte d'aller chercher les résultats, prévient Florent Malouda, qui estime que le retour progressif des joueurs punis après le Mondial n’allait pas non plus révolutionner le rendement des Bleus. Ça peut changer quelque chose, mais, vous savez, on a fait une Coupe du monde avec eux et ça ne nous a pas empêchés de perdre. Il n'y a pas de messie, pas de sauveur. Il faut construire des bases pour ne surtout pas revivre ce genre de truc.»