A quelques semaines du début de la compétition, la Coupe du monde féminine n’a toujours pas trouvé de diffuseur en France.
A ce jour, la Coupe du monde féminine qui se déroulera du 20 juillet au 20 août en Nouvelle-Zélande et en Australie n’a toujours pas trouvé de diffuseur en France. Une situation extrêmement préoccupante et qui s’explique en grande partie par la gourmandise de la FIFA, qui réclame 10 millions d’euros pour les droits télévisuels de la compétition. Or, avec des matchs en pleine nuit ou le matin durant l'été, les chaines ont peur de ne pas rentrer dans leurs frais et préfèrent temporiser pour le moment… au risque que les matchs de l’Equipe de France féminine ne soient pas diffusés.
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Cela est purement inenvisageable pour la FFF après la nomination d’un coach réputé comme Hervé Renard afin de professionnaliser encore davantage le football féminin dans l’Hexagone. C’est ainsi que le ministère des Sports a pris les choses en main afin de faire évoluer la situation selon Le Parisien. Dans son édition du jour, le média dévoile que la ministre Amélie Oudéa-Castéra a pris les choses en main.
La ministre des Sports s'active
« Il est inconcevable que ce mondial soit invisible en France. La ministre ne prend parti ni dans un sens ni dans l’autre. La Fifa est encore un peu gourmande. Et les chaînes doivent revoir leur mise » insiste son porte-parole, qui prépare une prise de parole commune de la part des ministres des sports de tous les pays européens n’ayant pas encore trouvé de diffuseur. Car cette situation n’est pas uniquement propre à la France. En effet, plusieurs pays européens sont toujours sans diffuseur à un mois et demi du début de la compétition. Une situation préoccupante qui doit vite régler, car la crédibilité et la visibilité du football féminin sont en jeu.