L’équipe de France s’est inclinée à domicile face à la Biélorussie (0-1). Incapables de trouver la solution offensivement, les Bleus se sont fait balader défensivement en fin de match. La qualification directe pour l'Euro 2012 sera déjà compromise en cas de défaite en Bosnie mardi.
L’équipe de France a eu au moins le mérite de remporter un premier pari avant même le coup d’envoi ce vendredi soir au Stade de France face à la Biélorussie. Le Stade de France était en effet presque rempli, et l’ambiance bon enfant n’empêchait pas un soutien appuyé aux troupes de Laurent Blanc. Restait le plus difficile, gagner et séduire. Ce fut très loin d’être le cas.
Les Bleus ont buté invariablement sur une défense biélorusse bien organisée, avec un jeu de conservation de balle bien huilé qui permettait de ne pas trop subir. Côté français, c’était exactement le contraire, avec une organisation plus qu’approximative, et la blessure rapide de Rémy pour ne rien arranger. Il fallait un éclair de Malouda pour éviter une période entière sans occasion. Dans un mouchoir, le joueur de Chelsea percutait dans l’axe et allumait une frappe puissante que Zhevnov repoussait des deux poings (45e). Hormis des situations dangereuses sur des longues touches et des coups de pied arrêtés, le bilan tricolore était bien maigre.
Après le repos, la France repartait sur de meilleurs bases, avec une frappe en force de Menez bien repoussée (47e), mais s’exposait à un contre rondement mené et sur lequel Rodionov, seul devant Lloris sur le côté tirait nettement à coté (50e). Valbuena, très actif depuis son entrée, tentait bien une frappe lobée (70e) mais le gardien biélorusse veillait au grain, à l’image de toute sa défense. Incapables de mettre le feu, les Français devaient faire progressivement une croix sur la victoire, mais se montraient même incapable de tenir le score. Sur une action posée, V. Hleb mettait le feu sur le côté gauche français et centrait tranquillement en retrait pour Kyslyak, qui crucifiait Lloris d’une frappe en force en lucarne (0-1, 86e). Si impériale, la défense biélorusse ne laissait pas échapper les trois points, preuve que le travail de Laurent Blanc est bien plus copieux qu’il n’en avait l’air. Mais le temps manque déjà car la Bosnie, victorieuse de son premier match, pourrait déjà avoir six points d’avance en cas de victoire sur les Bleus, mardi, dans un match crucial.