Capitaine de l’équipe de France, Hugo Lloris n’a pas eu grand-chose à faire lors du succès face au Kazakhstan en qualifications pour la Coupe du Monde 2022 samedi (8-0). Malgré tout, le gardien des Bleus a bien profité de l’ambiance du Parc des Princes, pour cette dernière de l’année 2021 à domicile.
Dans un an, la France défendra bien son titre de championne du monde au Qatar. Samedi, à l’issue d’un match plus qu’abouti contre une faible équipe du Kazakhstan, l’équipe de Didier Deschamps a effectivement validé son billet pour le Mondial avant l’ultime journée des éliminatoires. Avec quatre points d’avance sur la Finlande avant son dernier match mardi, le pays tricolore est donc tranquille. Cela change des qualifications douloureuses, et notamment via les barrages comme en 2010. Mais cette sombre époque est loin, et désormais la France est redevenue une très grande nation du football mondial. Pour cela, il suffit juste de regarder les résultats sur l’année en cours. Hormis l’élimination aux tirs au but contre la Suisse à l’Euro l’été dernier, les Bleus n’ont pas perdu un seul match, pour un bilan de neuf victoires et de cinq nuls. Preuve que la France a réalisé une saison presque parfaite, comme l’explique Hugo Lloris après la jolie victoire contre le Kazakhstan.
« Il est difficile de gagner au haut niveau »
« Sur le match contre le Kazakhstan, on a déjà la satisfaction du travail bien fait, de cette communion avec le public et de cette grande performance. Cela devient de moins en moins évident de gagner des matchs et surtout sur des scores aussi importants. On a eu cet état d'esprit de tueur en marquant quasiment sur toutes nos occasions. Maintenant, il est important de bien finir l'année en Finlande. Je savoure cette qualification. Le sport nous procure de grands moments d'émotion et de joie. La qualification ne remplace pas un trophée, mais on savoure ces moments de partage. Le bilan de 2021 ? On a rempli deux de nos objectifs sur trois. Même s'il y a eu de bonnes choses, notre Euro s'est résumé à dix minutes mal maîtrisées contre la Suisse. Il y a eu encore quelques périodes de doute en septembre, mais on a ensuite retrouvé nos valeurs. Il y a eu un sursaut d'orgueil et cette deuxième période face à la Belgique. Cette victoire en Ligue des Nations n'est pas anodine. C'est toujours un grand plaisir de gagner des trophées. Encore plus avec les Bleus. Il est difficile de gagner au haut niveau. Encore plus de rester tout en haut », a lancé, en conférence de presse, le capitaine des Bleus, qui espère que l’année prochaine sera encore plus belle, avec son quatrième Mondial en ligne de mire.