Malmené par une partie du public français, Olivier Giroud garde le sourire sous le maillot de l'équipe de France. Et ce pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, l'attaquant d'Arsenal bénéficie du soutien de ses coéquipiers et de son sélectionneur Didier Deschamps, qui plus est après son nouveau but inscrit contre le Cameroun lundi (3-2 pour les Bleus). De quoi booster la confiance du Gunner après une saison qu'il juge plus que correcte, malgré un énorme passage à vide en deuxième partie d'exercice.
« Quand j’y repense, il n’y a pas eu tant de matchs que ça où je suis passé à côté, a commenté l'ancien Montpelliérain dans un entretien accordé à France Football. Tout au long de la saison, j’ai été présent. Au final, j’ai quand même fait une bonne saison, peut-être l’une de mes meilleures avec Arsenal. En championnat, je termine avec seize buts et six passes dé’. J’ai œuvré pour l’équipe. Même si j’ai fait des passages sur le banc, j’ai marqué lors de matchs importants, comme contre City ou Aston Villa. »
Giroud est fataliste
En conséquence, Giroud se moque des sifflets et des critiques pendant la préparation de l'Euro 2016. « Ce qui se dit à droite et à gauche, ça ne m’atteint pas. C’est quelque chose qui a toujours fait partie de la vie des footballeurs, encore plus pour moi dont le parcours est différent. Rien n’a jamais été facile pour moi. Aujourd’hui, il y a des gens qui apprécient Giroud, d’autres moins. Je suis obligé de vivre avec », a constaté l'avant-centre de 29 ans, qui sait qu'il ne fera jamais l'unanimité auprès des fans d'Hatem Ben Arfa ou de Karim Benzema.