Déjà vainqueur de la Roumanie (2-1) dans les dernières minutes vendredi, l'équipe de France a de nouveau attendu la toute fin de match pour battre l'Albanie (2-0) mercredi.
Suffisant pour décrocher la qualification pour les huitièmes de finale de l'Euro 2016, mais pas pour rassurer ceux qui s'attardent sur les deux prestations collectives décevantes des Bleus, dont l'animation offensive a énormément déçu. De quoi inquiéter Daniel Riolo qui, contrairement à d'autres, n'imagine pas la sélection tricolore rivaliser avec les meilleurs.
« Après la Roumanie, on attendait un bon match. Une belle victoire. L'enthousiasme général autour des Bleus, les adversaires (faibles), font certainement passer cette équipe pour plus belle qu'elle ne l'est réellement. (...) Le plan de jeu des Bleus, c'est de centrer sur Giroud. Il en prend beaucoup, mais ça ne rentre pas. Il devient très difficile d'envisager les Bleus face à un gros quand on voit une telle prestation. Les Albanais résistent, fatiguent, mais ce qui choque, c'est de voir qu'ils sont supérieurs dans la technique collective », a commenté le consultant de RMC.
Un succès pour « cacher la misère »
« Incapables d'avancer, les Bleus sont mieux quand ils attendent l'adversaire. Même si c'est l'Albanie. Aucun mouvement, le jeu ne progresse pas, il régresse, a-t-il critiqué. A l'envie, la France s'en sort. Un centre, un énième centre, est mis au fond par Griezmann. 2-0 après la 90e ! Deux tirs cadrés dans le match. 2-0 et la France est en 8e. Parfois les chiffres sont commodes. Ils aident à cacher la misère. » Face à un adversaire plus coriace tel que la Suisse dimanche (21h), l'équipe de France en saura plus sur sa réelle valeur et sur ses lacunes...