En pleine préparation avant l'Euro 2016, l'équipe de France se retrouve confrontée à d'énormes polémiques sur le thème du racisme.
Notamment en cause, les accusations de Karim Benzema concernant sa mise à l'écart. Une attitude condamnée par Pierre Ménès qui ne comprend pas l'égoïsme de l'attaquant du Real Madrid. « En clair, ce que dit Benzema aujourd’hui, c’est "je ne pense qu’à moi, je n’en ai rien à fiche de votre Euro" et, en plus, "si vous vous plantez, bien fait pour vous les méchants racistes". Sa petite et inestimable personne passe donc avant l’équipe de France », a estimé le chroniqueur de Direct Matin, certain que les Français ne voudront plus de Benzema chez les Bleus.
« Comment peut-on imaginer désormais un seul instant le retour de l’ancien attaquant lyonnais en sélection une fois l’affaire de la sextape réglée dans un sens ou dans un autre ? Les gens ont de la mémoire. Même si ça ne se voit pas au premier regard, ils aiment les Bleus. En tout cas suffisamment pour qu’on ne leur crache pas dessus », a ajouté Ménès, avant de relayer ses informations concernant l'état d'esprit du groupe tricolore.
Les Bleus sont dégoûtés
« Pour avoir pris quelques renseignements en interne, les sélectionnés, actuellement en stage en Autriche, n’ont pas du tout apprécié la sortie de Benzema, a-t-il assuré. Choqués, dégoûtés, beaucoup ne veulent plus en entendre parler. Bref, Karim Benzema a encore perdu une belle occasion de la boucler, de savourer tranquillement la onzième Ligue des Champions madrilène et de profiter de cet Euro pour redonner un peu d’éclat à son image. Mais, s’il ne le fait pas, c’est parce qu’il a une bonne raison : il s’en fiche totalement, étouffé dans son rôle de "djeun’s" borderline. En fait, c’est triste. Pour lui. Pour les Bleus. Maintenant, il faut que le tournoi commence, ça pue vraiment ici. » Avant le début de la compétition, l'équipe de France affrontera l'Ecosse samedi (21h) à Metz en match amical.