Le 23 juillet prochain, l'équipe de France féminine débutera sa campagne en Coupe du monde contre la Jamaïque. Pour le moment, aucun diffuseur n'a encore été trouvé.
L'équipe de France féminine se présentera en Australie et en Nouvelle-Zélande pour la Coupe du monde avec beaucoup d'ambitions. La récente arrivée au poste de sélectionneur d'Hervé Renard au eu le mérite donne une nouvelle dynamique aux Bleues après l'épisode Corinne Diacre et le départ de certaines joueuses phares. Hervé Renard et ses joueuses espèrent ne pas décevoir leur public et faire bonne impression. Mais pour que cela soit visible auprès de tous, autant que leurs matchs soient retransmis à la télévision. Pour le moment, aucun diffuseur n'a été trouvé. Les demandes de la FIFA pour les droits TV se heurtent pour le moment aux difficultés des diffuseurs pour rentabiliser l’investissement. Selon les informations du Parisien, un accord est encore très loin d'être trouvé. Le désaccord est grand entre les exigences de la FIFA, vendeur des droits, et les diffuseurs candidats, qui ne veulent pas risquer de perdre de l'argent, conscient de l'endroit et des horaires auxquels se joueront les rencontres de cette Coupe du monde.
Une situation qui fait paniquer
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Le Parisien continue en précisant que les demandes de la FIFA se situaient au début entre 15 et 20 millions d’euros pour l’ensemble de la compétition. Un tarif identique à celui fixé pour l’édition 2019 organisée en France. Mais les rencontres se jouaient à l'époque à 21 heures en France. La FIFA, consciente des problématiques, demande désormais 10 millions. Si aucun diffuseur n'est encore trouvé, ce qui est aussi le cas en Angleterre, en Allemagne ou encore en Espagne, les yeux sont tournés désormais vers France Télévisions, dont la compétition semble obéir à sa « mission de service public ». Mais le groupe n'est pour le moment pas chaud : « On n’a pas de budget pour cette compétition », aurait indiqué le groupe au Parisien. Reste à savoir si le Gouvernement interviendra pour trouver une solution ou si la FIFA verra encore ses exigences à la baisse. A noter que la FFF pourrait aussi tenter sa chance et rafler les droits. Mais une chose est sûre, le temps presse et rien n'avance pour le moment.