Si Pierre Ménès est devenu un consultant qui compte en matière de football, il a d'abord été un fameux journaliste du quotidien sportif L'Equipe. Mais contre toute attente, il a été mis à l'écart de l'équipe de France par le quotidien sportif lors de la Coupe du Monde 98 alors qu'il était proche de plusieurs footballeurs tricolores. Sur C8, Pierre Ménès a expliqué ce qui lui avait valu ce qui ressemblait tout de même à une sanction.
« Non je n’étais pas au Stade de France pour la finale 1998, j'étais à Hendaye en stage avec l'Olympique de Marseille. Je n'ai vu qu'un seul match de l'équipe de France, c'est France-Croatie et c’est parce que j’avais eu des places. j'avais été écarté de la couverture de l'équipe de France (...) Quelques semaines avant le tournoi il y a une grande réunion, sachant qu’il y avait 100 personnes qui couvraient le Mondial pour L’Equipe. Tout le monde parlait et à un moment donné je lève le doigt avec la politesse qui me caractérise et je dis : « écoutez je comprends pas bien on a le meilleur gardien du monde, on a la meilleure défense du monde, on a le meilleur joueur du monde, on a un groupe en carton, on joue à la maison, il y a quand même à mon avis un faisceau de chance pour que ça ne se passe pas si mal cette affaire » Et on m'a dit : « ferme ta gueule tu n'y comprends rien, Jacquet est nul ». Et une semaine après j’ai vu que je n’était pas sur l’équipe de France, ce qui était un non-sens puisque j’avais déjà d’excellents rapports avec une majorité de joueurs et que je pouvais apporter un maximum d’infos », a rappelé Pierre Ménès, qui a forcément pas réellement apprécié cette attitude des dirigeants de l'époque à L'Equipe.