L’équipe de France est en demi-finale de la Coupe du monde, et plus personne ne trouve rien à redire sur les Bleus.
Les critiques qui pleuvaient sur Didier Deschamps avant le début de la compétition, et même après la phase de poules après deux matchs tout de même bien réussis face à l’Argentine et l’Uruguay, ont disparu. Avant le match face à la Belgique, Pierre Ménès ne manie pas la langue de bois, reconnaissant que le sélectionneur se serait fait allumer en cas de contre-performance en Russie, mais qu’il a finalement réussi à faire taire tout le monde.
« A commencer par Didier Deschamps que j’ai pas mal égratigné avant le début du Mondial. Je lui reprochais une absence d’équipe type et de projet de jeu. Depuis les matchs à élimination directe, «DD» a enfin trouvé son équipe puisque c’était la même contre l’Argentine et l’Uruguay, avec Corentin Tolisso à la place de Blaise Matuidi pour le quart de finale. L’ancien parisien devrait retrouver logiquement sa place face aux Belges.
Mais avec la même équipe, la France a montré qu’elle pouvait marquer des buts contre l’Argentine sans avoir la possession du ballon et la reprendre contre l’Uruguay sans perdre son efficacité. Et ça, c’est évidemment à mettre au crédit du sélectionneur. Parce qu’il faut être juste. Si les Bleus s’étaient plantés, Deschamps aurait pris cher. S’ils sont aujourd’hui en demie, c’est donc aussi grâce à lui. Même si on n’est pas obligés d’être d’accord avec tout », a reconnu le consultant sur Cnews, qui sait que l’équipe de France n’est pas parfaite, même si un groupe conquérant, volontaire et efficace s’est formé en Russie.