L'équipe de France féminine a échoué dans son objectif de médaille olympique, et forcément, le choix de nommer Hervé Renard et le putsch des joueurs contre Corinne Diacre rejaillit.
Après avoir vendu l’Olympique Lyonnais à John Textor contraint et forcé, Jean-Michel Aulas n’a pas abandonné ses projets dans le football. Il s’est concentré sur le football féminin, avec notamment une Ligue de Football pour professionnaliser au maximum la première division, et aussi une implication à la fédération pour pousser l’équipe de France à enfin avoir de meilleurs résultats. C’est encore raté, comme depuis des décennies, avec l’échec en Coupe du monde, en Ligue des Nations et désormais aux Jeux Olympiques. La décision de faire virer Corinne Diacre pour mettre Hervé Renard à la place lui revient donc en pleine figure, lui qui a soutenu les joueuses, principalement lyonnaises, dans ce putsch qui n’a pas permis de révolutionner l’équipe tricolore.
Hervé Renard n'a rien changé
Nantes, merci 🫶
— Equipe de France Féminine (@equipedefranceF) August 4, 2024
Votre incroyable soutien n'aura malheureusement pas suffi 💔 #Paris2024 pic.twitter.com/oHaAQShG92
L’Equipe le souligne, et c’est suffisamment rare pour le faire, Jean-Michel Aulas n’a pas voulu parler à la presse après la défaite de Bordeaux. L’échec des Bleues est clairement le sien selon L’Equipe, et la gestion de Hervé Renard n’a pas convaincu les joueuses, notamment quand le technicien français était chaud pour rejoindre la Cote d’Ivoire pendant la CAN, et ce avec le feu vert de la fédération qui n’a finalement pas trouvé d’accord financier avec les Eléphants.
Des épisodes mal gérés et le pouvoir donné aux joueuses n’ont pas permis de voir des changements dans le jeu comme dans la préparation mentale. Résultat, Hervé Renard va continuer son aventure ailleurs et si la FFF s’est officiellement donnée quelques semaines de réflexion, son adjoint Laurent Bonadei devrait, malgré son inexpérience, prendre la relève.