Contrairement à l’Argentine au tour précédent, l’Uruguay ne laissera que très peu d’espace à l’équipe de France vendredi (16h).
On peut effectivement s’attendre à un quart de finale plutôt fermé, surtout si l’absence de l’attaquant Edinson Cavani se confirme du côté uruguayen. Autant dire que les Bleus ne sont pas à l’abri d’une prolongation et d’une séance des tirs au but dans ce Mondial 2018. Un exercice qui n’inquiète pas le sélectionneur Didier Deschamps.
« Les joueurs, individuellement, tirent certains penaltys en fin de séance. Après, est-ce que c'est une manière de se préparer ? Certains sont habitués à les tirer en club, a confié le technicien. Mais vous pouvez être très bon à l'entraînement et vous retrouver en fin de match après 120 minutes dans un stade plein. Et là, le côté émotionnel ne sera jamais le même. Certains sont prédestinés à pouvoir tirer. » Quant au gardien, la règle du quatrième changement pendant la prolongation offre la possibilité de le remplacer avant la séance.
Lloris du début à la fin
De quoi envisager l’entrée d’Alphonse Areola, jugé plus performant dans cet exercice ? « Il y a des données physiques et psychologiques, j'en tiendrai compte. Et si vous voulez changer de gardien, c'est peut-être parce que vous estimez qu'Hugo Lloris ne peut pas arrêter de penalty sûrement ? J'ai un gardien qui va commencer et s'il n'y a pas de soucis, il jouera tout le match », a répondu Deschamps, qui fait entièrement confiance à son capitaine.