Le sélectionneur national est impatient, comme tout le monde, que le match face à l'Irlande débute mercredi soir afin qu'on en finisse avec ce suspense.
Dans 24 heures, l’équipe de France jouera un match couperet qui qualifiera les Bleus pour les Mondial ou bien propulsera dans la crise pour de longs mois. L’avantage pris en Irlande est indéniable, mais face à une rencontre avec un tel enjeu, tout est évidemment possible et la tension ne cesse de grandir. « Le résultat sera ce qu’il sera. Dans la mesure où on a fait tout ce qu’on pouvait, où on n’a rien à se reprocher. L’échec n’est pas inscrit. Il viendra peut-être un jour mais il n’est pas là. Il faut se préparer à faire quelque chose, comme ça on est tranquille (...) L’impatience est évidente. On vit tous pour faire ce genre de match. J’ai envie d’y être comme tout le monde », reconnaissait mardi soir Raymond Domenech devant la presse.
Revenant sur la tactique à adopter face à des Irlandais placés dans l’obligation de gagner au stade de France pour se qualifier, le sélectionneur national a répété que son équipe allait commencer le match avec la ferme intention de la gagner, en tentant d’oublier l’avantage pris à Croke Park. « Je l’ai déjà dit, on joue pour gagner des matches. L’objectif, c’est de jouer parce qu’on a une équipe qui a les qualités pour. On repart comme si rien n’était fait. D’ailleurs, rien n’est fait, ça tombe bien, a fait remarquer Raymond Domenech avant de lancer son leitmotiv depuis samedi. On est à la mi-temps du match. On va jouer avec cet état d’esprit, avec nos forces et nos faiblesses. »